Un élément qui tenait particulièrement au cœur de Stéphane était l’intégration d’expressions bordelaises dans
le script.
Cette Bord’itude, cette identité régionale profonde, s’invite dans les dialogues, apportant une touche d’authenticité en rendant hommage à leur terroir.
Voici quelques-unes de ces expressions emblématiques, présentes dans le film amateur :
- « Une poche » : Au magasin, si un commerçant vous demande si vous voulez « une poche », il parle
bien d’un sac plastique ou en papier, et non d’un sachet, comme on pourrait le penser ailleurs. - « Avoir la quinte » : Se dit lorsqu’une personne est agacée ou contrariée par un petit imprévu.
- « Aller au maille » : Signifie aller travailler.
- « Les drôles » : Désigne les enfants.
- « Anki » ou « Ankigueille » : Expressions marquant la surprise.
- « Casse berle » : Pour souligner un moment ennuyeux.
- « Chocolatine » : Le débat est clos, ici, on dit chocolatine, et non pain au chocolat !
- « Aller à la baille » : Attention, cela signifie aller se baigner !
- « Faire chabrot » : Mélanger du vin dans une assiette de potage avant de le déguster.
- « La bise au chat » : Expression médocaine pleine de tendresse, signifiant saluer quelqu’un en
n’oubliant personne.
Et bien d’autres encore !
C’est ça, l’essence même de leur région bordelaise : ces petits détails, ces expressions du quotidien, ces clins d’œil complices qui rendent ce film si particulier et attachant.
Ces expressions, bien plus que de simples mots, deviennent des marqueurs de leur histoire. Elles jalonnent chaque scène, chaque tournage.
Au-delà du langage, elles incarnent la convivialité et l’identité locale.
C’est cette âme qu’ils ont voulu capturer et retranscrire dans « L’INVENTEUR FOU ».
Un film où rires, expressions et petites folies d’une ville se mêlent à l’histoire, donnant naissance à une explosion d’épisodes.

